Un rendez-vous de chidoukh efficace

Un rendez-vous de chidoukh efficace

Nous pourrions avoir l’impression qu’avec le développement des réseaux sociaux il est plus facile de trouver un(e) futur(e) époux(se).

Pourtant, le nombre de candidats aux chidoukhim, ces rencontres “arrangées ” par un intermédiaire, se multiplient.
Que l’on soit religieux ou pas, quels sont les critères qui feront que le chidoukh « marche » ?
Comment voir rapidement si l’on se correspond avant de se dire « OUI » pour le mariage de toute une vie ?

Tout d’abord les Sages nous donnent trois conseils de base.
Selon le Rav Sitruk et le Rav Ron Chaya :

1-Est-ce que la personne en face de vous a une grande irat chamaïm ( crainte du ciel )?
2-Est-ce qu’il ( ou elle) a une bonne intelligence de la vie, c’est à dire est-ce qu’il est débrouillard ou paresseux, se laisse vivre ou porter par les autres? Prend-il ou (elle) des décisions?
3-Est-ce que cette personne nous plait ? La Torah dit qu’il ne faut pas se marier avec une personne qui nous rebute physiquement. Il faut qu’il y ait une attirance minimum.

Attention !! L’attrait pour une personne ne vient pas forcément au premier rendez-vous, mais parfois au deuxième ou troisième. Il faut se sentir un peu plus à l’aise pour laisser le « charme agir ».

Après avoir étudié ces trois points, il faut absolument avant d’entamer un chidoukh poser sur une feuille ce qui est essentiel pour vous.
On ne parle pas de petits détails mais de points sur lesquels on ne pourra pas passer outre. Et, il faut vérifier cela dès le 1er ou le 2eme rendez-vous même si ce n’est pas très romantique, mais cela vous fera gagner du temps !

Quel dommage de réaliser après six rendez-vous que la jeune femme ne souhaite pas se couvrir la tête ou passer les fêtes uniquement chez sa famille, ou le jeune homme ne pas vouloir d’enfant…

Ensuite, évitez de vous rencontrer au restaurant car manger rapproche les coeurs ( selon les Sages ), et l’on devient moins objectif. Préférez prendre un verre, au moins avant un engagement concret.

Enfin, dernier conseil, mais pas des moindres, et même pour ceux qui n’en sont pas à ce stade : pour gagner du temps et ne rien regretter, évitez tout contact physique ( shomer neguia). C’est la garantie pour ne pas laisser ses émotions physiques l’emporter sur la raison et ne plus voir chez l’autre des défauts que l’on aurait vus tout de suite avec de la distance.

Comme dit le Rabbi :

« plus vous serez proches au moment d’être distants, et plus vous serez distants au moment d’être proches » … A méditer.

Bonne chance !

Gabriella Bismuth